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Accueil Cabinet Vétérinaire Chambourcy

Vous trouverez  ici un certain nombre d’informations ainsi que des conseils que nous jugeons utiles pour vos compagnons. Étant à votre écoute nous serons heureux d’y inclure des thèmes qui vous sont chers. N’hésitez pas à nous communiquer (par mail veterinaire.chambourcy@gmail.com) vos questions/thèmes que vous désirez voir aborder sur cette page.

L’adoption d’un nouvel animal

L’acquisition d’un animal doit être un acte réfléchi. L’animal est un être vivant doué de sensibilité qui est dépendant de son maître et des conditions dans lesquelles ce dernier le fait vivre. La présence d’un animal apporte des satisfactions à toute la famille, favorise le développement des enfants, contribue à l’intégration dans la vie sociale et participe aux loisirs. Mais l’animal de compagnie crée aussi des contraintes: son propriétaire a des devoirs envers lui et des obligations envers les autres.

Vous venez d’acquérir un nouveau compagnon et les premiers moments sont toujours source de beaucoup de joie mais parfois aussi d’inquiétude ou d’interrogation.

L’arrivée dans un nouvel environnement peut être stressant ou fatiguant pour un chiot ou un chaton, il faut veiller à le laisser se reposer et à ne pas le stimuler en permanence. Les jeunes animaux ont besoin de se reposer fréquemment, ils alternent souvent des phases de jeu intense et des phases de sommeil profond.

Tout changement alimentaire provoque un stress sur le système digestif de nos compagnons, il se peut donc que  vous observiez des troubles digestifs les premiers jours, ceux- ci ne sont pas forcément signe de gravité mais mieux vaut nous les signaler. Les premières nuits peuvent également être difficiles car source de stress pour votre compagnon qui se retrouve séparé de sa mère et de sa fratrie, des conseils spécifiques peuvent vous être prodigués par notre équipe. Parfois l’utilisation de phéromones d’apaisement (en diffuseur ou collier) peut être nécessaire pour aider à passer ce cap délicat.

Une visite d’adoption chez un vétérinaire est souvent nécessaire dans la semaine qui suit l’adoption, celle-ci permettra de contrôler ou de mettre à jour le statut vaccinal de votre animal, de vérifier son état de santé, ses documents officiels et de répondre à toutes vos questions.

 

L’identification : une obligation, une protection

Obligatoire

  • pour les chiens de plus de 4 mois nés après Janvier 1999
  • pour les chats de plus de 7 mois nés après janvier 2012
  • préalablement à la cession à titre gratuit ou onéreux et pour voyager à l’étranger
  • pour les chiens de catégorie.

 

Donner une identité à son animal, c’est lui assurer un suivi sanitaire, faciliter sa recherche et réduire les risques de vol. C’est aussi vous permettre de le retrouver s’il est conduit en fourrière. L’identification est pratiquée par un vétérinaire qui injecte sous la peau une puce électronique, de la taille d’un grain de riz, comportant un numéro de 15 chiffres qui est lu grâce à un lecteur. Le tatouage est toujours autorisé en France mais cette méthode est à présent peu utilisée. Seule la puce électronique est reconnue comme identification pour les voyages à l’étranger.

La médaille accrochée au collier peut aider à vous joindre si l’animal perdu est retrouvé mais c’est un moyen d’identification non reconnu officiellement.

Le fait de détenir un chien non identifié est une infraction punie d’une amende de 4° classe (750 euros) mais c’est aussi le condamner si vous le perdez !

 

La vaccination

La vaccination est la meilleure protection contre les maladies infectieuses. Elle stimule les défenses immunitaires de l’organisme et permet de résister à des virus, bactéries et parasites.

C’est un acte médicale réalisé sur l’animal par un vétérinaire qui établit un carnet de vaccination ou un passeport (obligatoire en cas de vaccination contre la rage) dans lequel il colle les vignettes et certifie les vaccins injectés en apposant sa signature et son cachet.

Le protocole de vaccination peut dépendre des vaccins utilisés, de l’espèce, du mode de vie et des risques propres à chaque animal ainsi que de la législation en vigueur.Il sera donc adapté par le vétérinaire et sera discuté avec la famille. La 1° injection est généralement réalisée chez l’animal jeune des 7 à 8 semaines pour le chien et le chat. Une deuxième injection de rappel est à prévoir 3 à 4 semaines. Des rappels semestriels, annuels ou tous les trois ans auront ensuite lieu pour maintenir cette immunité à un niveau optimal.

Les vaccinations sont souvent exigées pour les animaux laissés en pension ou garderie, afin d’éviter la contamination des autres pensionnaires. Certaines vaccinations, en plus de la vaccination antirabique, peuvent être exigées pour se rendre dans certains pays (renseignez vous auprès de l’Ambassade).

La rage est une maladie transmissible à l’homme et inexorablement mortelle. Après vingt cinq années de lutte, la rage à quasiment disparue en France. Néanmoins des foyers sporadiques apparaissent de temps en temps, et la législation qui la concerne est toujours d’actualité ( la rage est encore présente dans de nombreux pays proches du notre et chaque année il y a des cas de rage sur des animaux importés dans notre pays) . Sachez qu’un jour de retard  sur le rappel annuel, annule aux yeux de la loi, la validité du vaccin. Ceci peut exposer votre chien à des graves conséquences. Soyez donc attentifs à ne pas dépasser la date de rappel.

 

Mesures de protection

  • éviter le contact avec un animal errant ou sauvage dans un pays ou sévit la rage: griffures, morsures, et léchage peuvent transmettre la maladie.
  • ne ramenez jamais en France un animal sans le déclarer: respectez les exigences sanitaires.

 

Mesure de prévention

  • vaccination des chiens et chats à partir de l’age de trois mois
    • obligatoire pour voyager à l’étranger
    • pour entrer ou revenir en France
    • pour les chiens dits de « catégorie »
  • seul le passeport européen permet de certifier la vaccination contre la rage, y compris lorsque l’animal ne fait pas l’objet d’une sortie du territoire français.
  • La vaccination antirabique est valide 21 jours après la première injection et la fréquence des rappels est indiquée dans le passeport.

 

La leptospirose

la leptospirose est une maladie dûe à des parasites, les leptospires, dont il existe 17 espèces plus ou moins dangereuses et spécifiques d’espèces.

Cette maladie touche principalement le chien, mais c’est également une zoonose, c’est à dire une maladie transmissible à l’homme.

Cette maladie est transmise par les morsures et urines de rongeurs, et les chiens se contaminent au contact d’eau ou les urines souillée (en buvant ou en se baignant).

La leptospirose touche les reins et le foie des chiens infectés. Il existe des formes suraiguës pouvant entraîner le décès de l’animal en quelques heures. Le plus souvent on observe des formes aiguës et les symptômes vont apparaître en quelques jours. On observe tout d’abord de la fièvre, un abattement, une baisse d’appétit, des douleurs articulaires ou musculaires, des troubles digestifs… Puis une insuffisance rénale s’installe entraînant une augmentation de la soif et du volume urinaire, des vomissements, une déshydratation,des ulcères buccaux (secondaires à l’urémie). Dans 20% des cas une insuffisance hépatique s’installe pouvant entraîner un ictère (ou jaunisse). L’évolution peut se faire vers une forme chronique d’insuffisance rénale ou hépatique. Depuis quelques temps d’autres formes sont apparues, dont la forme hémorragique pulmonaire.

Le traitement consiste en l’administration d’antibiotiques pour éliminer les bactéries, et nécessite en général une hospitalisation pour prendre en charge les problèmes rénaux et hépatiques.

La prévention passe par la vaccination. La vaccination contre la leptospirose est incluse dans les programmes de vaccination de routine.

Depuis cet année un nouveau vaccin à été élaboré, afin d’immuniser nos chiens contre quatre souches de Leptospires dont la redoutable Leptospira Australis.
Cette dernière est devenue en quelques années la plus virulente de bactérie, responsable le mort de plusieurs de nos compagnons.
Ce nouveau vaccin nécessite deux injections pour la première administration, puis un rappel annuel.(Et non plus deux fois par an.

La leucose féline

La leucose féline est due au virus FeLV, il s’agit d’un rétrovirus (virus à ARN) qui a la propriété de s’intégrer au génome des cellules qu’il infecte.

La contamination se fait de manière directe entre 2 chats, en effet le virus est fragile et ne résiste pas dans le milieu extérieur. Tous les liquides corporels contiennent et transmettent le virus: la salive (morsures, toilettage mutuel, gamelle commune), les urines et selles, le sang, le sperme et les sécrétions vaginales (saillies), le lait maternel. L’infection in utero (pendant la gestation) existe mais aboutit généralement à des avortements ou des morts-nés. Les chatons qui naissent non infectés se contaminent ensuite via le lait.
Les chats qui sortent et ceux qui vivent en collectivité sont donc les plus touchés.

Après contamination, le virus va se multiplier dans l’organisme. Il s’ensuit une phase aiguë et transitoire de la maladie qui passe en général inaperçue (fièvre, fatigue, gros ganglions), après quoi le chat va vivre sans symptôme pendant des mois ou des années avant le déclenchement de la leucose à proprement parler.

Le symptôme principal est un déficit de l’immunité (comme dans le cas du HIV chez l’homme) qui va conduire le chat infecté à attraper toutes sortes de maladies (coryza, gastro-entérites…). L’immunité anti-tumorale étant également touchée, les chats infectés sont prédisposés à développer des tumeurs (lymphome, leucémie). Environ 30% des chats infectés développeraient une tumeur.

Le diagnostic se fait en général à la clinique à partir d’une simple prise de sang, et à l’aide de tests rapides ELISA qui détectent une protéine du virus.

Des traitements chroniques à base d’interféron peuvent être mis en place pour renforcer l’immunité et diminuer la quantité de virus dans l’organisme, les résultats sont cependant aléatoires et aucune guérison n’est possible.

La meilleure prévention contre la leucose féline est la vaccination. Elle peut s’effectuer à partir de l’âge de 8 semaines. Deux injections à 3-4 semaines d’intervalle auront lieu la première année, puis un rappel annuel sera réalisé.

Aucun risque de transmission à l’homme et au chien a été mis en évidence.

 

La vermifugation

La vermifugation permet de traiter votre animal contre les parasites internes qu’ils soient digestifs ou respiratoires. Il existe de nombreux vers digestifs ou respiratoires: les vers ronds ou nématodes, les vers plats ou cestodes notamment.

Les symptômes les plus fréquemment rencontrés en cas de parasitisme interne sont la diarrhée, le ballonement intestinal (surtout chez le chiot et le chaton), le prurit anal (signe du traineau), la toux, l’amaigrissement (en cas de parasitisme intense). Les jeunes animaux sont très souvent porteurs de vers et un programme de vermifugation régulier sera mis en place lors de l’adoption. Chez l’animal adulte la fréquence de vermifugation est fonction de son mode de vie, et de l’environnement familial (elle varie entre 1 et 4 fois par an). En effet de nombreux parasites intestinaux sont des zoonoses, c’est à dire transmissibles à l’homme. Les enfants, les femmes enceintes et les personnes immuno-déprimées sont particulièrement à risque.

Tous les vermifuges ne sont pas équivalents, il faut regarder leur composition c’est à dire la ou les molécules qu’ils contiennent. Ce sont ces molécules qui déterminent le spectre d’action du vermifuge et donc son activité sur tel ou tel parasite. Attention certaines molécules peuvent être toxiques sur certaines espèces  ou certaines races (Lapin, chats, chiens de race Colley, Berger Australien ou apparenté…).
Nous vous conseillons de contacter votre vétérinaire qui pourra vous conseiller au plus juste sur la meilleure molécule à utiliser et sur la fréquence de vermifugation de votre compagnon

 

Puces, tiques et moustiques

De nombreux parasites externes peuvent être retrouvés sur nos animaux de compagnie, certains bien connus (puces, tiques, moustiques, poux), d’autres beaucoup moins (demodex, otodectes, sarcoptes, cheylétielles…).

Il est fréquent de retrouver certains parasites lors de l’adoption d’un nouvel animal (puces, gale d’oreille appelée gale otoédrique, démodécie chez le chiot…), un traitement curatif adapté sera alors mis en place par votre vétérinaire.

L’objectif de la lutte anti-parasitaire est de lutter contre les infestations parasitaires et contre les maladies vectorielles (c’est à dire les maladies transmises par ces parasites, cf paragraphe sur les maladies transmises par les tiques et leishmaniose) en mettant en place un traitement préventif adapté à chaque animal et à chaque situation.

Différents traitements existent, ceux-ci varie par leur composition et par leur présentation (sprays, colliers, pipettes ou spot-on, comprimés…). En fonction du mode de vie de votre animal (sorties en forêt, baignades, vacances dans le Sud ou à l’étranger….) et de sa race votre vétérinaire vous conseillera au mieux sur le traitement le plus adapté

 

Les maladies transmises pas les tiques

Chez le chien la plus connue est la piroplamose (ou babésiose), mais il en existe d’autres notamment les ehrlichioses, les anaplasmoses, l’hépatozoonose.

Chez le chat la plus fréquente est l’hémobartonellose (rebaptisée récemment mycoplasmose), des cas d’ehrlichiose ont également été décrits ainsi que plus rarement des cas d’hépatozoonose et de piroplasmose.

La maladie de Lyme (ou borréliose) bien connue chez l’homme semblerait être beaucoup moins pathogène chez le chien que ce que l’on imaginait, selon de récentes études 95% des chiens séropositifs ne présentent aucun symptômes.

Ces différents parasites transmis par les tiques se retrouvent dans les cellules du sang (globules rouges pour les piroplasmes, cellules mononuclées pour les ehrlichias, plaquettes pour les anaplasmas), ou à la surface des globules rouges pour mycoplasmas.

Les symptômes sont en général peu spécifiques : anorexie, abattement, fièvre, pâleur des muqueuses, ictère… Le diagnostic passe donc essentiellement par des examens de sang, numération et formule sanguine, frottis sanguin, PCR (technique de recherche par amplification de l’ADN).

La prévention repose sur la lutte contre les tiques et sur la vaccination. Cependant seule la piroplasme bénéficie d’une vaccination. Celle-ci se met en place chez le chien à partir de l’âge de 5 mois, de préférence au début du printemps, avant la période la plus à risque. La primo-vaccination consiste en 2 injections la première année, puis un rappel annuel (parfois tous les 6 mois chez les animaux à risque) est réalisé.
De nombreux produits sont utilisés pour tuer ou repousser les tiques (sprays, colliers, pipettes…) et se révèlent efficaces s’ils sont utilisés correctement. Cependant inspecter régulièrement son animal et enlever les éventuelles tiques (qui seraient malgré tout parvenues à se faufiler jusqu’à lui…) diminue considérablement le risque de transmission de maladies.

 

La stérilisation

Arguments « pour »

  • prévention et lutte contre la surpopulation ( 1° cause d’animaux errants, des abandons dans les refuges)
  • évite le désagrément des chaleurs
  • évite la gestion d’une gestation, d’une mise bas ou d’un avortements
  • prévient l’apparition d’affections hormonales chez la femelles (tumeurs mammaires, infection et tumeurs de l’utérus) qui peuvent être fatales.
  • limite les risques de fugue et de bagarres causés par la sexualité chez les mâles.
  • diminue la taille de la prostate et évite des troubles prostatiques chez le chien

Il est conseillé de faire pratiquer cette intervention (ovariectomie pour la femelle et castration pour le mâle) sur des animaux jeunes, avant une imprégnation hormonale trop importante. Contrairement à une idée reçue, il n’est pas nécessaire que la femelle ait une portée avant cette opération.

Arguments « contre »

  • nécessite une anesthésie généralement
  • le coût financier
  • la prise de poids
  • rare cas d’incontinence chez la chienne stérilisée( moins de 5% des cas ) qui se traite cependant très bien

Chez la femelle, les avantages font basculer la décision vers une stérilisation précoce (avant les premières chaleurs ou avant un an). On bannira de toute façon les contraceptifs qui dérèglent les cycles hormonaux et précipitent l’apparition de tumeurs mammaires et de pyomètres. Chez les mâles nous le recommandons à tous les matous car cela baisse sensiblement leurs comportement de marquage urinaire et les bagarres incessantes.

Lorsque la décision chirurgicale est prise, on portera une attention toute particulière à la gestion de l’anesthésie et de la douleur afin de minimiser ces inconvénients (le risque anesthésique reste très faible sur des animaux jeunes et en pleine santé). En ce qui concerne la prise de poids, un suivi régulier par pesée et l’utilisation d’aliments spécialisés pour animaux stérilisés permet de maintenir votre animal en pleine forme.

Cadre légal
Pour les chiens dit «  de catégorie » l’article L.211-15 du code rural impose, pour les chiens de première catégorie, la stérilisation obligatoire attestée par un certificat vétérinaire.

Pour les «  chats libres » : l’article L.211-27 du code rural permet au maire la gestion de population dans des lieux publics de chats errants stérilisés et identifiés.